Janvier avance avec des couchers de soleil si beaux sur le Jaizkibel. Et rien ne va mieux.
Le Théâtre de nouveau fermé. Il faut résister ! Pour espérer, pour stimuler ces artistes tristes et ces salariés inquiets.
Et ces rêves qui peuvent mourir.
Et la belle tournée de Fleur en mars à Montpellier ? Et celle de Léa et Gilles aux Antilles ?
Résister est un art très précis, très vivant.
C’est croire que, de toute façon, le vent tournera, et qu’au Mali c’est plus grave. Le vent tournera et ceux qui n’ont pas abandonné seront vivants !
Résister c’est se lancer avec fougue dans les projets. Première séance de travail dans quelques jours sur la scénographie de la prochaine coproduction internationale « Silence » d’Arezki Mellal, en week-end pour s’adapter au couvre-feu. Dès que les frontières s’ouvrent Adama viendra travailler avec nous.
Construction du nouveau partenariat avec la Ville de Biarritz, projet avec Yves Bouillier et l’EOB, projet sur « le vivre ensemble » avec Stéphane Goueytes et l'Harmonie de Biarritz pour la saison prochaine avec toutes les écoles de la Ville, préparation pour l’été de « Théâtre d’une nuit d’été » dans la clairière, premières démarches pour le futur Colloque International Francophone de Biarritz du 24 au 28 novembre prochain. Les réflexions vont bon train pour un nouveau visage de cet évènement culturel étonnant, les propositions viennent de partout, d’Acadie, de Madagascar, de Bamako bien sûr, mais aussi de Jérusalem, de Mexico…
Bonne année chers amis du Versant
Et bientôt, comme le vent tournera, cher public.
- Gaël Rabas -