C’était au temps où l’on parcourait le monde dans tous les sens.
C’était le temps où l’on pouvait passer les frontières. Et c’était toujours beau.
On a joué partout, dans les outre mer comme on dit aujourd’hui, dans tous les recoins de la Francophonie. Et c’était beau.
Ce jour là, sur les pentes du volcan de la Fournaise, à la Réunion, nous étions en tournée, et tout le monde sait combien c’était volcanique souvent avec Françoise.
Un an que tu as rejoint un autre monde, au-delà de l’horizon de la Francophonie.
Et nous, nous sommes restés là, dans la tourmente du Covid que tu n’auras pas connu.
Et moi je reste là, inconsolable, à plaisanter comme sur les pentes de la Fournaise
Mais c’est juré, comme avant, je ne lâcherai rien, malgré les virus, et tous ces volcans qui se réveillent.
- Gaël Rabas -