Tout passe, chers amis. Bien des choses se sont enfuies avec la grande crise. Tout n’a pas disparu,mais tout a changé.
Notre cerveau parait-il est armé pour que l’on traverse mieux les petites crises de nos petites vies. Il invente une réalité un peu différente, mais pas trop. Pour que ce soit supportable. C’est le « cerveau magicien ».
Alors pour la grande crise, il faut que notre cerveau soit très imaginatif et très collectif. Seul, on ne pourra rien inventer dans ce qui commence à apparaître au milieu des décombres.
Le monde d’après, c’est imaginer de nouveaux chemins, de nouveaux horizons, de nouvelles terres à découvrir.
Ce n’est possible qu’ensemble. Il n’y aura pas de nouveau Christophe Colomb solitaire, seul contre tous, et même seul contre ses marins apeurés.
Mais peut-être, nouvelle caravelle, on peut imaginer quelque chose, être magiciens à plusieurs, et apercevoir ensemble de nouvelles terres.
Demain, peut-être, mais il faut reprendre l’initiative.
Le 10è Colloque International Francophone de Biarritz, du 24 au 28 novembre prochain, aura pour thème "le monde d’après".
- Gaël Rabas -
